L’institution dans tous ses états
séminaire

 

 Pierre Gorce et Françoise Meyer

ont le plaisir de vous convier à la projection

du documentaire

 

Folles Humanités

Tourné à l’IMPRO d’Eaubonne (95)

En présence du réalisateur

Mathieu Vadepied

Et de

Michel Jollivet

psychiatre, psychanalyste à l’IMPRO

Jeudi 28 Février 2013

20 h 45.

ASM 13

Salle René Diatkine

76, avenue Edison
75 013 PARIS

Revue de Presse.

« J’interroge notre regard sur la norme et la différence » MATHIEU VADEPIED documentariste

Publié dans le Parisien 06.03.2012

http://www.leparisien.fr/espace-premium/val-d-oise-95/j-interroge-notre-regard-sur-la-norme-et-la-difference-06-03-2012-1891555.php

Fanny, Maxime, Cindy et les autres sont les héros pas comme les autres de « Folles Humanités ». Mathieu Vadepied, chef-opérateur et directeur de la photographie au cinéma, est l’auteur de ce documentaire tourné à l’institut médico-professionnel (Impro) les Sources, à Ermont. Une plongée dans la vie des jeunes handicapés mentaux de 14 à 20 ans, à découvrir ce soir à Ermont.

Comment est né ce documentaire ?

Mathieu Vadepied.
Je suis allé passer deux jours à l’Impro pour aider une amie. Ma rencontre avec les jeunes a été forte et le handicap m’a toujours intéressé. Ce qui a été déterminant, c’est l’implication de l’équipe qui a permis, et même souhaité, que je tourne ce film. Dans un vrai rapport de confiance.

Comment avez-vous fait oublier la caméra ?

J’ai tourné deux à trois fois par semaine sur une durée totale de quatre mois en 2006-2007. Mais j’ai pris le temps de rencontrer les jeunes auparavant et surtout j’étais seul, avec juste une caméra. Du coup, il n’y avait pas d’envahissement de leur espace.

Vous avez voulu filmer le handicap différemment…

J’ai souhaité me mettre à la hauteur des jeunes, voir le monde à travers eux et les adultes qui les encadrent. Il a fallu trouver la bonne distance : j’ai voulu que le handicap ne soit pas l’unique questionnement. C’est un point de vue humain, j’ai tenté de montrer quelle poésie pouvait se dégager de cette humanité différente. J’interroge notre regard sur la norme, la différence, la performance.

Votre film a été tourné il y a près de six ans. Pourquoi n’est-il projeté que maintenant ?

J’ai eu du mal à le terminer pour une question de financement. Ce n’est pas un sujet facile, personne ne veut en parler. Un producteur a finalement accepté de s’engager, c’est quasiment un acte militant de la part des Films sauvages.

Quel est l’avenir de ce documentaire ?

J’aimerais faire une projection au Sénat. Il y a une espèce d’hypocrisie générale au sujet des adolescents handicapés. Selon la loi, ils doivent être scolarisés normalement, mais c’est impossible. La France est très en retard sur ce sujet par rapport à ses voisins européens. On en parle mais aucun moyen n’est mis à disposition. C’est un thème important en période électorale. Mais je voudrais aussi pouvoir le montrer à un public qui, a priori, n’est pas concerné par le sujet.

http://www.journaldefrancois.fr/-handicap-regards-croises-projection-evenement-des-documentaires-folles-humanites-tourne-a-ermont-et-portraits-d-intouchabes-suvie-d-un-debat..htm

Zoom sur « Folles Humanités » de Mathieu Vadepied

L’histoire :

L’IMPro « les sources » accueille des adolescents entre 13 et 21 ans. Fanny, Maxime, Jennifer, Samuel, Diego, Cindy sont handicapés mentaux. L’amitié, l’amour, la sexualité, la musique, le conflit avec leurs parents, le rapport à l’autorité, les projections dans l’avenir se posent à eux comme pour n’importe quel adolescent, avec la charge du handicap. Pour eux, leur réalité est normale. Aussi normale que celle des adultes qui les encadrent et essaient de les aider à s’imaginer en dehors d’un handicap qui ne les définit pas.

interview de Mathieu Vadepied sur le site de la ville d’Ermont
Extrait de cette interview :

Pourquoi un film sur le handicap ?

Cela fait partie de mes préoccupations personnelles. Le handicap chez les ados me touche particulièrement ; cette période de la vie est délicate pour tout le monde. Et puis, j’accorde beaucoup d’importance aux questions du regard de l’autre, de la marginalité et des discriminations. Aujourd’hui, nous sommes dans un monde où seule la performance compte. J’avais envie de dénoncer ce constat. Je voulais montrer la part de poésie de chacun de ces jeunes.

Et pourquoi le titre Folles humanités ?

Il a de multiples interprétations. Le mot folie évoque la fantaisie, l’inventivité. Et puis, humanités au pluriel, tout simplement parce que l’humanité est multiple et c’est tant mieux comme ça !

 
28 Mars
Jean-Yves Feberey et Jean-Jacques Bonamour du Tartre 
«  Le FAM L’Eolienne à Breil-sur-Roya : une expérience singulière de psychothérapie institutionnelle dans l’arrière-pays d’une psychiatrie plus traditionnelle » 

25 Avril 
Pascal CRÉTÉ.
Le foyer Richet et les services d’accompagnement à Caen
Le séminaire a lieu les
 4° jeudi du mois
(hors vacances scolaires Paris)
 
23 Mai
Pierre Gorce et Françoise Meyer
 
 
 
DATES 2012-2013 :
22 novembre, 24 janvier, 28 février, 28 mars,
25 avril, 23 mai.
 
Information
Françoise L MEYER 06 1162 6000
 
Participation aux frais de 5 euros, non obligatoire.